De nouvelles pistes de réflexion étaient étudiées par le gouvernement pour améliorer l’insertion des personnes handicapées dans les entreprises. Voici les principaux aboutissants de la réforme sur le sujet.
Lutter contre le chômage des personnes en situation de handicap
Le chômage qui touche plus de 8 % des personnes aptes à travailler en France est de 18 % pour les personnes handicapées. Il s’agit ici d’une discrimination à l’emploi qui repose sur de nombreux paramètres. Parfois, il s’agit de la peur des contraintes ou difficultés que cette embauche peut entrainer, une méconnaissance du handicap, l’impossibilité technique de l’entreprise à accueillir une personne en situation de handicap… Un travail de sensibilisation et de formation est indispensable pour changer le regard sur le handicap.
Une nouvelle réforme pour 2020
L’objectif de la réforme présentée le 18 novembre dernier est de faciliter l’insertion des personnes en situation de handicap dans les sociétés. Il s’agit d’une part d’aider les entreprises à employer et déclarer les travailleurs handicapés. La procédure de déclaration sera simplifiée et se fera directement via la déclaration sociale nominative ou DSN comme pour les autres salariés. L’effectif exprimé le sera pour toutes les entreprises, aujourd’hui limitées aux structures de plus de 20 salariés. Toutes les formes d’emploi seront prises en compte au prorata du temps de travail : les CDI, CDD, apprentissages, stages, etc. La réforme diminuera les interlocuteurs, le « recouvrement de la contribution sera assuré par les Urssaf et les caisses de MSA, ce qui permettra aux entreprises d’avoir un unique interlocuteur. ». Parfois stoppée par les difficultés d’aménagement, la nouvelle réforme prévoit une diminution de la contribution des entreprises si elles réalisent des travaux pour favoriser l’accessibilité des locaux, si elle sous-traite des formations pour l’aide à l’insertion, etc.
L’excuse d’une difficulté à intégrer une personne dans l’entreprise ne doit plus être un frein à l’embauche.