Des étudiants des universités franciliennes se sont donnés rendez-vous ce vendredi 15 février à 14h devant le ministère de la transition écologique et solidaire à Paris. Le but de ce groupe de jeunes, est de se battre pour faire comprendre au gouvernement que la question du climat est un point, qui aujourd’hui, ne peut plus être mis de côté. Des mesures doivent être prises par les gouvernements mondiaux, dont le gouvernement français pour lutter contre la dégradation de la planète.
Un manifeste comme proposition
Les étudiants franciliens se réuniront devant le ministère pour lire un manifeste, intitulé “Zéro degré ou zéro pointé”, en référence à l’augmentation de la température globale de la planète depuis déjà quelques années et qu’il est primordial de limiter. Ils demandent de déclarer l’état d’urgence écologique et sociale, pour montrer que ce sujet est un problème de premier ordre. Le manifeste est structurée sur des attentes claires et des actions à court et long terme. Les étudiants mettent en avant l’inaction du gouvernement qui avance une neutralité carbone en 2050, mais une inaction immédiate. Un des premier point a être mis en avant repose sur l’engagement du gouvernement à trouver des solutions à court terme pour diminuer de 4% les émissions de gaz à effet de serre pour s’aligner sur l’accord de Paris.
Des attentes, et des actions en conséquence
Les jeunes à l’origine de ce manifeste ont prévenu que leur mouvement ne se contenterait pas d’un simple manifeste et d’une simple demande. Dans le cas d’une non réaction de la part du gouvernement, l’absence de propositions ou de solutions, dans la semaine suivant cette lecture de manifeste, les jeunes entamerons une action de désobéissance civile le vendredi 22 février 2019. Cette logique sera ensuite reprise chaque vendredi jusqu’à la fin du manifeste et lorsque des solutions concrètes seront proposées. Ainsi le vendredi suivant une nouvelle requête sera émise avec un ultimatum.
Ce mouvement fait écho au mouvement Fridays for Future qui a lieu aux quatre coins du monde, dans de nombreuses villes. Des étudiants marchent ou sont à l’origine de différentes actions coup de poing, dont le but est de faire réagir les dirigeants sur l’urgence que représente la question du climat.