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Les services secrets américains surveillent non seulement les communications aux États-Unis, indépendamment de tout soupçon, mais ils espionnent également les données et le trafic téléphonique dans le monde entier. Ce que beaucoup avaient déjà soupçonné est devenu certain en 2013 avec les révélations de l’ancien employé de la NSA Edward Snowden.

Cette semaine, Snowden a reçu la nationalité russe  par décret du président russe Vladimir Poutine publié lundi, a rapporté l’agence de presse TASS. Selon le porte-parole du bureau présidentiel russe, Dmitri Peskov, il n’y a pas de plans pour une rencontre entre Poutine et l’homme politiquement persécuté qui a été traqué dans le monde entier par Washington.

Snowden a demandé la citoyenneté russe en 2020. Il avait récemment obtenu la résidence permanente dans le pays où il s’était réfugié en 2013. Concernant les raisons de la demande de citoyenneté russe, le lanceur d’alerte a écrit lundi sur le service de messages courts Twitter : « Après des années de séparation d’avec nos parents, ma femme et moi ne voulons pas être séparés de nos fils. » Les enfants de Snowden étaient déjà né en Russie et a reçu automatiquement la nationalité russe.

L’ancien employé de la NSA a démasqué le programme d’espionnage américain « PRISM » en 2013 sous le mandat du président Barack Obama. Des articles du quotidien britannique The Guardian et du Washington Post, entre autres, ont rendu publics les documents sur l’espionnage mondial – les services secrets britanniques étaient également impliqués, l’allemand a utilisé l’information. Les données fournies par Snowden ont été une véritable mine d’or pour les médias occidentaux. L’évaluation a assuré une grande diffusion et de nombreux prix de journalistes.

Mais depuis lors, il y a eu le silence dans la forêt bourgeoise des journaux – bien que Snowden continue d’être traqué par les États-Unis. Cela n’a pas aidé, par exemple, en 2020, un tribunal fédéral américain a déclaré illégales les écoutes téléphoniques de la NSA et a constaté que les chefs du renseignement qui avaient défendu le programme après qu’il soit devenu connu avaient menti.

Le porte-parole du département d’État américain, Edward Price, a déclaré lundi que la position de Washington sur Snowden restait inchangée. Il est toujours citoyen américain et doit retourner aux États-Unis et faire face à une procédure. Là, il pourrait faire face à des accusations de haute trahison, entre autres.

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