Le textile est un secteur en constante évolution. Chaque année, les ventes croissent de manière considérable, ce qui a un impact considérable sur l’environnement, que ce soit au niveau de l’augmentation de la pollution qu’au niveau sanitaire. Voici quelques éléments qui décrivent globalement l’impact de l’industrie du textile sur l’environnement.

La pollution de l’eau

La préservation des ressources en eau est un facteur essentiel pour celle de l’environnement. La perte de cette ressource provient soit de son usage, soit de la pollution qu’elle subit. L’industrie du textile est non seulement un grand consommateur d’eau planétaire, mais aussi un acteur très présent dans la pollution des eaux.

En effet, des statistiques ont démontré que cette industrie utilise environ 4 % de l’eau potable présente dans le monde pour la production de vêtements. De même, la Banque mondiale évalue la responsabilité de l’industrie du textile dans la pollution mondiale de l’eau à 20 %. L’impact de la mode dans la pollution de l’eau provient des matières premières de production, dont l’extraction engendre souvent de grands dommages sur la nature.

Un grand nombre de vêtements sont faits à base de coton, or la culture de cette matière consomme environ 10 % des engrais et 25 % des pesticides produits dans le monde. Tout ceci augmente l’eutrophisation de l’eau. Par ailleurs, les vêtements en matières synthétiques proviennent de l’extraction du pétrole dans le sol aquatique, ce qui pollue davantage l’eau. De même, le lavage du tissu synthétique dans les machines à laver libère des milliers de tonnes de microparticules plastiques tous les ans dans l’océan.

L’empreinte carbone de l’industrie du textile

Le secteur du textile est un grand émetteur de gaz à effet de serre, et cette émission s’accroît rapidement. En effet, le quota de vêtements achetés aujourd’hui est 1,5 fois plus conséquent comparativement à 15 ans auparavant. De même, le temps de conservation de ces vêtements a aussi considérablement diminué. Les étapes du cycle de fabrication d’un vêtement peuvent être à l’origine de ce phénomène.

En effet, l’énergie utilisée durant les procédés industriels provient globalement de la combustion des énergies fossiles et des produits chimiques. Une partie des émissions de gaz à effet de serre est générée par le secteur du textile. Il est donc clair que l’impact du monde de la mode sur la dégradation de la couche d’ozone n’est pas moindre.

La portée de cette industrie est même comparable à celle de l’industrie des transports. Vous pourrez en savoir plus sur ce site. Puisque l’empreinte carbone du secteur textile est générée par les procédés de fabrication des vêtements, il faudrait que le processus soit accompagné, afin de pouvoir baisser les émissions des gaz à effet de serre. Il faut également réduire la quantité de vêtements mis en vente sur le marché.

Utilisation de produits toxiques nocifs pour la santé

La fabrication des vêtements nécessite généralement l’utilisation de certains éléments qui peuvent être nocifs pour l’homme et son environnement. En effet, la pollution de l’industrie du textile touche également les sols et les plantes par le biais des produits toxiques contenus dans les tissus. Les aliments récoltés ne sont plus sains et peuvent ainsi générer des pathologies chez l’homme.

Il faut savoir que bon nombre des substances utilisées pour la fabrication des vêtements sont composées de perturbateurs endocriniens. Ces composants sont souvent à l’origine des cancers, des problèmes de croissance et des troubles neurologiques. De même, les métaux qui sont utilisés pour donner de la brillance aux vêtements peuvent poser de sérieux problèmes à l’organisme.

Il est donc clair que le secteur textile peut être dangereux pour l’homme. C’est pourquoi il est important de prendre des mesures nécessaires pour protéger votre santé, notamment en privilégiant les vêtements.

Industrie du textile : un grand producteur de déchets

L’industrie de la mode génère une quantité considérable de déchets. En effet, le continent européen enregistre environ quatre milliards de tonnes de déchets textiles déposés chaque année. 20 % de ces déchets subissent un recyclage, tandis que 80 % sont dirigés vers les décharges ou incinérés. Le monde de la mode est très dynamique.

C’est pourquoi les particuliers auront incessamment l’envie de renouveler leur garde-robe. Sans compter les besoins réels d’habillement. Ainsi, environ 3⁄4 des vêtements de votre garde-robe ne seront portés que 7 fois, avant d’être disposés. 

Il en résulte donc un gaspillage non négligeable des tissus issus des différentes matières premières de la part des populations. Les fast fashion ont également une responsabilité sur ce point, car elles sont parfois obligées de jeter elles-mêmes leurs propres fabrications lorsqu’elles ne sont pas vendues.

Il faut savoir que l’incinération des produits textiles a également un impact négatif sur l’environnement. En effet, les particules provenant du procédé se répartissent dans l’environnement et nuisent non seulement à l’écosystème, mais également à l’homme. Cela est tout à fait compréhensible, étant donné que ces produits textiles sont fabriqués à base de substances toxiques.

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