François Hollande s’est rendu le 2 février à Tombouctou, l’une des grandes villes du nord du Mali libérées ces derniers jours par les armées française et malienne des groupes islamistes qui terrorisaient leurs habitants depuis plusieurs mois.
La reconquête de Gao, Tombouctou et partiellement de Kidal marque la fin d’une première phase de l’opération militaire. Grâce à l’intervention de la France, le Mali a rapidement pu retrouver son intégrité territoriale et ainsi mettre fin aux exactions dans le nord du pays. Une nouvelle phase s’ouvre, avec la poursuite de la lutte contre ces groupes islamistes (Al-Qaeda au Maghreb Islamique-AQMI, Mouvement pour l’Unicité et le Jihad en Afrique de l’Ouest-MUJAO et Ansar ed-Dine) qui se sont réfugiés dans le massif montagneux de l’Adrar des Ifoghas. C’est également là que se trouveraient toujours plusieurs otages français.
Les Jeunes Socialistes se félicitent de la fin de cette première phase, remarquablement accomplie, rendant encore plus ridicules les critiques des certains ténors de l’UMP. Nous nous félicitons également des déclarations de François Hollande qui a réaffirmé que « la France n’a pas vocation à rester au Mali ». Enfin, nous sommes soulagés de voir le patrimoine culturel du Nord-Mali à nouveau sauvegardé.
Dans la deuxième phase qui s’ouvre, nous resterons particulièrement vigilants sur plusieurs points : en premier lieu, à ce que le Parlement français continue à être pleinement associé au suivi des objectifs de l’intervention de la France au Mali. Les rumeurs d’exactions commises par certains éléments de l’armée malienne nous préoccupent et nous poussent à souhaiter l’initiation rapide d’un processus de réconciliation nationale entre les Maliens du sud du pays et les touaregs, sans ingérence de la France. Ce sera la seule garantie d’un véritable retour de la démocratie au Mali, que nous appelons de nos vœux.