Autour du globe, on entend des histoires autour de nouvelles drogues et des décès qu’elles entraînent. Comparé à d’autres sujets internationaux, celui-ci semble trouver un écho favorable dans de nombreux pays.
Une alliance entre la Chine et les États-Unis d’Amérique contre le fentanyl
Neuf personnes ont été emprisonnées en Chine pour avoir introduit clandestinement du fentanyl aux États-Unis, après une enquête conjointe historique menée par des officiers américains et chinois. En août, le président américain Donald Trump a déclaré que la Chine n’en faisait pas assez pour empêcher l’expédition aux États-Unis d’opioïdes, 50 fois plus puissants que l’héroïne. Il a souligné que le fentanyl tue « 100 000 Américains par an ». Selon les autorités américaines, ce chiffre devrait être inférieur. Les Centers for Disease Control and Prevention ont déclaré en 2017 — les plus récentes données complètes disponibles — que les opioïdes synthétiques, autres que la méthadone, étaient liés à 28 000 décès.
Le tribunal chinois a déclaré que c’était la première fois que des officiers américains et chinois travaillaient ensemble sur une telle affaire. Les résultats de l’opération conjointe ont été annoncés par les autorités chinoises et américaines dans la ville de Xingtai, au nord de la Chine. Une personne a été condamnée à mort avec sursis, ce qui signifie normalement la prison à vie, et deux autres ont été condamnées à perpétuité. Les six autres ont été condamnés à des peines moins sévères, allant de six mois à dix ans de prison.
Dans une déclaration de la Maison-Blanche, le bureau de la politique nationale de lutte contre la drogue a déclaré : « Nous nous réjouissons à la perspective d’une coopération accrue pour stopper le flux de ces substances mortelles vers les États-Unis ».
Un programme à Paris contre la colline au « crack »
De moins en moins cher, le crack ou le caillou comme l’appellent les consommateurs se vend à 5 euros. Véritable fléau, le crack ou drogue du pauvre est un dérivé de la cocaïne. Cette dernière est mélangée avec un autre ingrédient comme le bicarbonate de soude, ce qui permet un prix de vente moins cher. Ses effets sont immédiats tout comme la dépendance qu’il entraîne.
Dans le nord de Paris, la colline au crack est un lieu de vente sans précédent. Au milieu des camps de migrants, les dealers s’installent et offrent « le caillou » aux migrants, seuls et désemparés. La dépendance immédiate entraîne un besoin de consommation sans arrêt. Malgré des aides, le samu social, la présence de la police, il est difficile d’enrayer ce problème.
Suite à l’évacuation de campement de migrant dans la même zone en début de semaine, le préfet de la région Île-de-France a annoncé que la colline au crack sera démantelée au cours du prochain mois. De plus, un plan d’aide anti-crack avait était lancé en milieu d’année 2019 pour aider à lutter contre ce fléau.