convention climat

La convention citoyenne sur le climat a mis en avant différentes mesures pour lutter contre la dégradation du climat. Le parti socialiste a salué les 150 citoyens qui ont fait parti de cette convention et noté l’urgence de l’action. Le nouveau gouvernement du premier ministre Jean Castex, et plus particulièrement la ministre de la Transition écologique Barbara Pompili, va devoir plancher sur les mesures pour répondre aux attentes des citoyens.

Un conseil de défense écologique

Ce lundi 27 juillet 2020, un conseil de défense écologique s’est déroulé à l’Elysée pour parler des premières mesures à prendre suite à la convention citoyenne sur le climat, la lutte contre l’artificialisation des sols et la création de nouvelles aires protégées. La Terre ne peut plus attendre les mesures nécessaires pour garder son équilibre et éviter tous les problèmes liés au réchauffement climatique. L’exécutif doit comprendre que les questions d’environnement, qui préoccupent les citoyens, doivent être étudiées et prises au sérieux. Il ne s’agit plus de promettre des actions, il est temps de les mettre en place. “La Convention est un encouragement à poursuivre sur cette voie, celle d’une transition écologique et sociale. C’est le combat des socialistes. Ils continueront à proposer et à agir pour répondre à la « génération climat » qui se lève.” a indiqué le parti socialiste dans un communiqué de presse le 24 juin 2020.

Les premières mesures concrètes

La fin des passoires thermiques

Les habitations, non isolées, sont à l’origine de 20% des émissions de gaz à effet de serre, seront dès le 1er janvier 2023 considérés comme indécents. Ce point, ajouter sur la liste des critères de décence d’un logement, permettra aux locataires des passoires thermiques d’exiger des propriétaires la mise aux normes de leur logement.

La fin des terrasses chauffées

La ministre a parlé d’aberration écologique l’acte de chauffer les terrasses pour simplement boire un café en plein hiver. Ainsi les bars et restaurants, ou espaces publics disposant d’un extérieur ne pourront plus chauffer en hiver les terrasses pour satisfaire leurs clients. Une mesure qui semble nécessaire pour lutter contre le réchauffement climatique, ces chauffages étant considéré comme un luxe non essentiel et trop énergivore.

De la surface terrestre protégée

La France s’est engagée à inscrire 30% de son territoire comme surface terrestre protégée afin de préserver la faune et la flore qui souffre du réchauffement climatique, du tourisme et de la pollution. Deux zones ont été sélectionnées : un parc au Mont Ventoux et un parc dans la baie de Somme-Picardie maritime.

 

Ces premières mesures ne sont qu’un début pour sauver notre planète et éviter de nombreuses catastrophes tant environnementales que sanitaires.

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