Les organisations signataires appellent à un rassemblement pour la libération immédiate de Nadejda Tolokonnikova, Maria Alekhina et Ekaterina Samoutsevitch, membres du collectif punk féministe russe Pussy Riot : ce rassemblement aura lieu en même temps qu’un rassemblement similaire organisé à Moscou, et dans plusieurs autres villes à travers le monde, à quelques heures du verdict, attendu le 17 août en début d’après-midi.

Le procureur a requis contre les trois jeunes femmes 3 ans de camp, pour 3 minutes de chanson.

Les trois jeunes femmes du groupe punk féministe russe Pussy Riot ont participé le 21 février 2012, dans la Cathédrale du Christ Sauveur à Moscou, à une prière punk intitulée «Sainte Vierge chasse Poutine». Aucune dégradation du lieu de culte n’a été constatée et aucune insulte envers les croyants n’a été prononcée. Elles ont pourtant été rapidement arrêtées et sont accusées de «vandalisme aggravé, d’incitation à la haine religieuse et de sabotage des valeurs et du fondement spirituel du pays».

Les jeunes femmes plaident «non coupable», rejettent l’acte d’accusation formulé contre elles et affirment que leur action n’avait pas un caractère religieux, mais politique. Par cette entreprise, elles tenaient à dénoncer l’utilisation politique de l’Eglise orthodoxe par le régime. Ce spectacle s’inscrivait dans un cadre de protestation plus large contre Vladimir Poutine et les élections frauduleuses en Russie.

L’affaire des Pussy Riot est symbolique de la répression grandissante de toute forme de contestation en Russie. Elle met en lumière les dérives inquiétantes d’autorités prêtes à utiliser la justice comme arme politique pour combattre ses opposants pacifiques. Le procès des Pussy Riot a été incontestablement d’une grande iniquité. La peine requise par le procureur est clairement disproportionnée par rapport à la performance politique et artistique des trois jeunes femmes, qui n’ont fait qu’utiliser leur droit internationalement reconnu à la liberté d’expression. Les organisations signataires appellent aujourd’hui toutes celles et ceux qui défendent la liberté d’expression, et la liberté artistique, les droits humains, les principes démocratiques et féministes à se rassembler à Paris, ce vendredi 17 août 2012, à 12h30, afin de demander la libération immédiate des membres du groupe Pussy Riot !

Organisations signataires : Amnesty International France, Association Russie-Libertés, Convoi Syndical pour la Tchétchénie, FreePussyRiot.org France, Fédération Internationale des ligues des Droits de l’Homme (FIDH), Ligue des droits de l’Homme, Mouvement des Jeunes Socialistes, Les Jeunes écologistes, Osez le Féminisme !, Syndicat SUD-PTT. Avec le soutien de l’Union syndicale Solidaires.

 

Commentaires

 

Grigahcine

22 août 2012 à 01:41

Moi, je trouve qu’elle le mérite ne pas respecté autrui??? Et dans un autre pays c un manque de respect et des lois et leur tradition coutume,etc….
Mais Notre république et notre coté sociale est de s’ occupés des problèmes proche, la jeunesse de ma banlieues, des petit cartier,etc.. qui n’exploite pas leur potentielle dans ce qui aime??? pourquoi??? lol
Des autres liberté d’ expression en France ça m’intéresserais ou L’Europe
(dsl, ce n’es pas un modèle de démocratie et trouve que cette page n’est pas
une manière de de représenté cette liberté au respect

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