Grenelle violences conjugales

Les violences faites aux femmes sont un sujet important qu’il est urgent de prendre en compte. On estime qu’une femme meurt tous les deux jours, sous les coups de son conjoint. Le gouvernement actuel a décidé de s’attarder sur les féminicides en France en lançant un Grenelle des violences conjugales.

Un Grenelle pour réfléchir aux actions à mener

De nombreux cas de féminicides montrent les difficultés actuelles pour les familles, la police, les services sociaux, les victimes directes de ces violences, d’agir au quotidien et efficacement. L’objectif du Grenelle mis en place par le gouvernement depuis le 3 septembre 2019 est d’écouter de nombreux acteurs qui font face à ces actes de violence pour trouver des pistes de réflexion sur l’aide à apporter aux femmes victimes de violences. Il s’agit de familles, de proches, d’avocats, de médecin, de professionnels de la santé, du logement, de la police, des élus à tous les niveaux, etc. Dans toute la France, des groupes de travail sont invités à émettre toutes les idées qui pourraient aider à faire disparaître les féminicides en France. Trois grands axes sont à l’étude : prévenir, protéger et prendre en charge, punir pour mieux protéger. Ce Grenelle sans précédent prendra fin le 25 novembre 2019, lors de la journée internationale contre la violence à l’égard des femmes. Le site du gouvernement explique les différentes mesures déjà prises à l’ouverture de ce Grenelle.

Les féminicides, mal non réservé à la France

En Europe, la France est en 3e position pour les violences physiques ou sexuelles faites aux femmes. Les pays les plus touchés sont le Danemark et la Finlande. Sur le continent américain, le Canada présente un chiffre de 29 % de femmes victimes de violences. Les chiffres sont bien plus importants en Afrique avec le Sénégal qui recense 87 % des femmes de son pays ayant subi des violences physiques et/ou sexuelles durant leurs vies. Ces chiffres, tous états confondus, mettent en avant qu’une femme sur trois dans le monde est victime de telles violences bien que deux tiers des pays aient une loi pour les protéger. L’ONU explique qu’une femme sur deux tuée dans le monde l’est par son mari ou un membre de sa famille.

 

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