Chers amis.

Je veux vous parler d’un rêve français. Ce rêve réside au plus profond de l’âme de notre nation.

De Lille à Perpignan, de l’Atlantique aux Alpes, de nos banlieues à nos centres villes, des campagnes aux outremers, des millions de parents et de grands parents ont ce même souhait dans leur cœur : tout faire pour que leurs enfants ou leur petits enfants vivent mieux qu’ils n’ont vécu.

Qu’ils fassent des études et trouvent un travail. Qu’ils fondent une famille et qu’ils s’installent.

Un soir, il y a quelques jours, je revenais en train de ma région, cet endroit où la Loire épouse l’Océan. J’ai vu ce rêve. Une famille, c’était sur le quai d’une gare, au Mans, qui se rassemblait pour accompagner leur fille qui partait avec ses bagages étudier à la capitale, à Paris, lui dire au revoir, lui dire ensemble leur émotion, leur fierté, leur crainte et leurs espoirs.

En parlant de cet instant, je pense à son prix. Je pense à tous les sacrifices qui sont fait chaque jour par les familles. Je pense à toutes les heures supplémentaires faites par des mères célibataires. Je pense aussi à
ces jeunes qui savent cela et qui choisissent de sacrifier des petits morceaux de leurs rêves pour ne pas couter trop à des parents qui ont fait tant d’efforts. Je pense à leur culpabilité quand ils sont coincés au chômage après tout cela.

Le bizutage et la violence sociale que notre pays impose à sa jeunesse doit cesser parce que chaque enfant qui grandit dans notre pays doit pouvoir devenir s’il le souhaite médecin, maçon, avocat, artiste, chef d’entreprise,
salarié, créateur, quelque soit le lieu où il est né, quelque soit la profession de ses parents ou la couleur de leur peau.

Parce que la plus grande force de notre pays, ce n’est pas le triple A. Ce ne sont pas les entreprises du Cac 40. Ce n’est pas le petit monde des privilégiés qui accapare aujourd’hui les pouvoirs.

Ce qui fait la force de la France, c’est qu’un jour elle a dit au monde entier que les hommes naissaient libres et égaux.

Cette espérance est trahie aujourd’hui quand un jeune sur quatre dans notre pays vit sous le seuil de pauvreté. Elle est trahie quand des jeunes sont contrôlés 10 fois par jour. Elle est trahie quand il faut dix ans pour intégrer le travail et le logement, dans la précarité et les discriminations.

Oui, l’enjeu de cette élection présidentielle, c’est la place d’une génération. Nous ne demandons qu’une chose : pouvoir construire notre place et notre avenir.

Nous voulons le parcours d’autonomie pour accéder à l’emploi et au logement, nous voulons l’attestation de contrôle d’identité pour mettre fin aux discriminations, nous voulons l’égalité des salaires entre les femmes et les hommes, nous voulons le mariage pour tous. Nous voulons le changement, le changement enfin. C’est cela notre rêve français.

J’en termine en vous disant que je suis heureuse de voir ce changement venir et de voir tous vos visages, ces visages qui font écho à ceux des millions de Français qui sont venus aux primaires citoyennes.

Que de chemin parcouru pour faire ces primaires ! Nous n’étions pas nombreux au départ pour les porter, les réussir et pour cela nous devons beaucoup à notre première secrétaire Martine Aubry.

Je suis heureuse de voir aujourd’hui, que quelque soit le candidat que nous ayons soutenu, et ils arrivent tous dans quelques instants, nous sommes rassemblés et qu’ensemble, nous mettrons toute notre énergie pour porter
l’un des nôtres, notre candidat, l’espoir au pouvoir, notre candidat François Hollande, à l’Elysée.

Nous, les jeunes socialistes, cela fait longtemps que nous préparons cela. Je suis fière d’amener à la bataille un mouvement fort et ouvert, puissant et dynamique.

Nous savons que nous pouvons être plus forts encore.

Nous avons à nos côtés aujourd’hui nos amis jeunes radicaux de gauche. Nous devons accueillir demain toute une génération dans cette campagne.

Je lance cet appel aux jeunes de France.

Que vous soyez engagé dans nos associations, nos syndicats, en politique ou que vous vous intéressiez à la vie citoyenne pour la première fois.

Que vous veniez de nos villes, de nos quartiers ou de nos campagnes.

Que vous soyez lycéen, étudiant, apprenti ou jeune actif.

Venez faire l’histoire avec nous.

Nous sommes la génération changement, une génération engagée, joyeuse et en colère, métissée et débrouillarde, créative et ambitieuse, et cette campagne est la votre.

Toutes vos initiatives, vos idées, vos envies et vos énergies sont les bienvenues. Nous comptons sur vous, parce que vous êtes notre seule force.
Notre seule force, face aux forces de l’argent, c’est la force du cœur et du courage des femmes et des hommes qui s’engagent.

Le moment est enfin venu de dire à tous les militants, aux bénévoles aux citoyens qui sont venus et ceux qui s’apprêtent à nous rejoindre le seul mot qui peut résumer aujourd’hui notre émotion.

Ce mot c’est merci.

Merci d’être venu, merci d’être avec nous.

Nous sommes prêts. Vous pouvez compter sur le Génération Changement, sur les Jeunes Socialistes. Maintenant, avec notre candidat, avec François Hollande, tout commence.

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