Raphael Glucksman Christiane Taubira et Olivier Faure

De nombreuses questions se posent quant à la présence du Parti Socialiste (PS) au Parlement européen. En effet, les prochaines élections européennes du 26 mai sont pour bientôt. Des voix affirment que le parti socialiste serait en pleine déchéance. Il semblerait qu’il n’y ait plus d’évolution pour ce parti. Au même moment, la tête de liste PS-Place publique se voit obtenir le soutien d’une certaine frange de l’électorat socialiste. Un soutien qui est particulièrement le bienvenu pour surmonter les doutes et les incertitudes. De quoi renforcer et motiver le parti socialiste et ses alliés. L’heure de la renaissance aurait-elle sonné pour le PS ou la fin des socialistes est imminente ?

Une lueur d’espoir pour le parti socialiste

À la veille des élections européennes, les doutes et les incertitudes commencent à dominer dans les rangs du parti socialiste. Bien que, la liste PS-Place publique soit en lice pour les prochaines élections européennes, il se peut que les socialistes ne soient pas présents au Parlement européen. Cette affirmation pourrait être le prémisse d’une fin certaine pour les socialistes. Le Mercredi 15 mai, la tête de liste PS-Place publique, Raphaël Glucksman a reçu le précieux soutien de l’ancienne ministre de la justice. En effet, pendant le banquet républicain à Rouen, Christiane Taubira annonça officiellement que le Parti socialiste ainsi que ses alliés ne sont en aucun cas morts. Cette dernière offre donc son soutien à ce nouveau parti. Cependant, le Parti socialiste peut-il toujours se relever et évoluer pour de meilleurs résultats ? Force est de constater que le Parti socialiste a perdu beaucoup de ses électeurs depuis quelques années. Pour diverses raisons, les principaux électeurs du parti ont vidé les lieux. Ceux qui sont présents rencontrent un vrai problème de notoriété. Il est vrai que les adhérents ne cessent de décroitre peu à peu. L’espoir semble être la seule chose sur laquelle s’accrocher. Il faudra quand même trouver un moyen de surmonter ces obstacles.

Un plan pour la renaissance du Parti socialiste

Pour parvenir à la renaissance du Parti Socialiste, les anciens cadres ont décidé de mettre en place un plan. Il consiste à reprendre les fondations de l’association. Cette décision a été étonnement prise à l’unanimité par les cadres. Une preuve qu’il s’agit de la meilleure solution face à ce problème. Ainsi, le changement est le seul moyen pouvant améliorer la situation et permettre de renaitre sous de meilleurs jours. Le premier fédéral du Parti socialiste de Haute Garonne le confirme en affirmant que « Toute organisation qui n’évolue pas est vouée à disparaitre. » En effet, la volonté de tous les socialistes est de se rassembler et de s’unir plus que jamais. C’est dans ce sens que les cadres ont opté pour le changement. La présidente de la région d’Occitanie soutient cette opinion en affirmant que « Plusieurs électeurs de la gauche ont accordé leur vote en faveur de la politique du président macron. Ces derniers sont aujourd’hui déçus par la tournure des évènements et nous poussent à l’union et l’action. » Ainsi, le plan consiste à rassembler tous les alliés de la gauche et de la droite pour établir une nouvelle organisation. Celle-ci renaitra du Parti socialiste avec des fondations nouvelles afin de parvenir au sommet.

Comment rassembler les alliés ?

Rassembler est donc le mot d’ordre pour les socialistes. Cela semble être la seule solution que les socialistes aient trouvée, et qui a été décidée à l’unisson, pour empêcher la déchéance de l’organisation. Cependant, comment rassembler les alliés ? En effet, la gauche est victime d’une dissolution complète et le Parti Socialiste est en pleine déchéance depuis quelques années. Selon le premier secrétaire, Olivier Faure, il faudrait rompre définitivement avec les anciennes approches et méthodes, ne plus rester dans l’ombre, s’ouvrir complètement aux ONG et s’entretenir avec ceux qui ont des propositions et aimeraient les partager. Selon lui, « Le Parti Socialiste doit renoncer à agir en part hégémonique ». Ainsi, l’hégémonie qu’adopte le Parti Socialiste doit être abandonnée. Plus de pouvoir prépondérant et dominateur au sein de l’organisation. Cette condition est primordiale pour pouvoir se rassembler en un tout.
Par ailleurs, il faut quand même noter qu’en dépit de la division des socialistes à propos du choix de la tête de liste PS-Place publique, Raphael Gluskman. Ces derniers restent soudés quant à la nécessité de se rassembler pour une action commune.
La gauche quant à elle, est devenue complément désordonnée et éparpillée. Des mesures devront être prises pour la reconstituer et la galvaniser de nouveau. Elle redeviendra stable et unie. Laurent Berger n’a pas hésiter à prendre les devants pour montrer l’exemple. Nicolas Hulot n’est pas en reste sur le sujet. Toutes les mesures seront prises de chaque côté, même de celui des diverses associations, afin de réussir à rassembler tous les alliés pour s’unir en bloc. Un bloc qui pourra se frayer un chemin jusqu’au parlement européen.

Une condition pour la renaissance

Bien que le plan de rassemblement pour le changement ait été mis en place à l’unanimité de nombreuses personnes sont contre cette idée et donnent chacune leurs avis sur la question. Selon Stéphane Le Foll, « l’addition des partis politiques n’en fait pas pour autant une politique totale ». Ainsi, le rassemblement des alliés de chaque côté pour former un genre de ligue ou de club ne serait pas la solution ultime pour relever les défis. Il y aurait donc toujours des insuffisances et des vides à combler.
Par ailleurs, le grand nombre considère que les élections feront office de test pour évaluer l’efficacité du plan. Le fait est que les municipales ont toujours été une excellente occasion de regroupement de la gauche. C’est donc l’opportunité de faire émerger des ententes ainsi que de nouveaux liens. Un entretien s’est déroulé entre le représentant du Val-de-Marne à l’assemblée, David Cormand d’EELV, Pascal Cherki et Benoît Harmon de Génération-s et également quelques cadres du Parti communiste, pour exprimer l’étendue de leur convergence le 27 Mai après les élections européennes. À cela, la présidente de la région d’Occitanie ajoute qu’en plus d’un rassembler d’alliés, il faut également une incarnation. Le rassemblement est un facteur important en politique, mais sans une incarnation digne de ce nom, cela n’aboutira à rien. Il faut donc une personne qui incarnerait ce rassemblement ainsi que ses idéaux. Olivier Faure semble être le meilleur candidat à ce poste. Mais ce dernier ne s’est pas présenté aux européennes. Le choix se tourne donc vers Bernard Cazeneuve.

La préparation de Cazeneuve

Cazeneuve est bien parti pour être l’incarnation de ce rassemblement. C’est une personne très discrète qui ne s’affiche pas à tout bout de champs. Il est d’une extrême prudence. Sa méthodologie ne consiste pas seulement à réfléchir, ce dernier se prépare. Comme un vrai expert, il place ses hommes de part et d’autres de chaque côté et envisage déjà l’avance des alliances qu’il pourrait faire. Ils sont nombreux à le soutenir dans la mission qui lui est attribuée à ce poste de responsabilité. Ce dernier devra se prononcer officiellement sur ce poste après les élections européennes et avant les municipales, soit à partir du 27 Mai. Les qualités indubitables de Cazeneuve pour cette incarnation lui ont valu le soutien et l’encouragement de quelques cadres comme Carole Delga, Goerges Méric, Stephane Le Foll, Sebastien Vincini, etc. Aussi, Cazeneuve s’est affirmé devant son club : « Il faut le grand débat soit l’opportunité d’une refonte institutionnelle et d’un recouvrement de confiance entre les politiciens. Nous devons aussi retrouver le corpus de valeurs qui nous rassemblera suffisamment afin de retrouver une meilleure vie ensemble. Une vie qui réduira graduellement le taux de violence ». Qui de mieux que Cazeneuve, avec de meilleurs aspirations, est taillée pour une incarnation de ce rassemblement ? C’est en effet, le meilleur candidat pour incarner ce rassemblement d’alliés en vue d’une renaissance du Parti Socialiste. L’avenir s’annonce donc meilleur pour les socialistes.

Les opinions sur ce rassemblement

Selon la présidente de la région d’Occitanie, Carole Delga, ce n’est qu’en nous ouvrant aux autres et en discutant avec les autres, que nous pourrons rebondir. Nous devons donc nous unir et agir ensemble en toute humilité. Le rassemblement ne représentera pas la mort du Parti Socialiste, mais son évolution et sa contribution à quelque chose de plus grand.
Le président du département de Haute-Garonne, Georges Méric, le rassemblement qui sera effectué lors des européennes pourrait se perpétuer afin de rassembler la gauche dans la mise en place d’une nouvelle institution dans laquelle le Parti Socialiste sera intégré. Ce sera donc une nouvelle organisation issue du rassemblement de la gauche et des membres du Parti socialiste. Ce ne sera peut-être plus le Parti Socialiste, mais un parti politique amélioré qui en est dérivé. De grandes réalisations se préparent et le regroupement du parti de la gauche, sera le pivot. La vraie renaissance viendra des municipales.
Le tout premier secrétaire du Parti des socialistes de la Haute-Garonne encourage la gauche à émerger leurs convergences. Le rassemble doit se faire au prime abord en interne de façon locale. Il doit provenir des maires et des électeurs de grande notoriété. L’union de la gauche a toujours la base du socialisme municipal. Il faudra donc prendre dès maintenant des dispositions pour une meilleure vie ensemble.

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