De nombreuses femmes sont victimes chaque année de violences conjugales. Des petits coups ou des attaques plus violentes, les femmes sont les victimes de ces attaques qui entrainent des blessures plus ou moins graves, voire leurs morts. La violence conjugale est une réalité et ne doit plus être ignorée.
Des chiffres alarmants
Le site « stop-violences-femmes » mis en place par le gouvernement estime que « le nombre de femmes âgées de 18 à 75 ans qui au cours d’une année sont victimes de violences physiques et/ou sexuelles commises par leur ancien ou actuel partenaire intime, est estimé à 219 000 femmes. » Ces violences sont physiques, sexuelles et morales.
Une avancée dans le combat des femmes victimes de violences conjugales
En 2013, une jeune femme du Mans se retrouve au cœur des disputes entre le propriétaire de l’appartement et son compagnon. La police intervient trouvant la jeune femme avec un coquard et lui propose de l’emmener à la gare pour rentrer dans sa famille. La jeune femme accepte, mais l’heure tardive fait qu’il n’y a plus de train. Elle cherche alors à dormir chez des amis, mais finit par rentrer dans son appartement. Son compagnon est présent, et violentera la jeune femme plusieurs fois dans la soirée. Il ira jusqu’à la faire tomber du balcon, de leur appartement au deuxième étage. La jeune femme tombe et les policiers alertés par les voisins, la trouvera allongée sur le sol au pied de l’immeuble. Elle restera paraplégique.
Lors d’un premier procès, son compagnon est condamné à 15 ans de prison, et la victime est déclarée comme partiellement responsable des faits. De ce fait il est décidé qu’elle ne serait pas indemnisée à hauteur de 100 %. Sa responsabilité dans cette histoire est d’être rentrée à l’appartement ce soir-là. Les avocats ont fait appel, et défendu leur cliente pour montrer qu’elle était une victime complète d’un homme qui la battait et avait une véritable emprise sur elle.
Le parquet a conclu mardi 19 mars, de nouvelles conclusions sur cette affaire réclamant l’indemnisation complète de la victime. Il faudra attendre fin mai, et le procès en appel pour que cette indemnisation ouïe acter et débloquer. Cependant, il s’agit d’une victoire pour cette femme, enfin reconnue comme une victime à 100 %.
Dans ce contexte de violence faite aux femmes, on ne peut imaginer qu’il soit nécessaire que les avocats de la victime soient obligés de trouver des arguments pour montrer qu’elle est une victime dans toute sa définition et non en parti. C’est une victoire pour l’égalité homme femme, et un pas supplémentaire pour montrer aux femmes qu’elles peuvent parler de ces violences dont elles sont les victimes.